L’auteur Américain Malcom Gladwell, explique dans son livre « Outliers », la manière dont se construit le succès, en observant le parcours de différentes personnes qui ont réussi dans les affaires, le sport, la musique, ou les nouvelles technologies. La plupart d’entre elles ont pour habitude de dire qu’elles y sont parvenues seules, sans l’aide de personne, à force de travail. Les américains appellent cela le « self made man ». S’il est vrai que la majeure partie d’entre elles ont effectivement travaillé dur pour en arriver là, cela n’explique pas tout. Ses recherches lui ont permis de constater que leur succès est lié à la combinaison de plusieurs facteurs, qui vont pour certains de leur année de naissance, à leur environnement familial, pour d’autres au contexte politique, social et culturel dans lequel elles ont grandi.

À cela, vient s’ajouter le fait qu’à un moment donné de leur vie, un évènement particulier, une rencontre déterminante, ou une opportunité s’est présentée à elles et les a propulsées vers le succès et pour certaines vers leur destinée. Elles ont en quelque sorte bénéficié d’un coup de pouce « du destin ». Tout était tellement bien orchestré, que cela semblait être écrit d’avance. Elles ont simplement suivi leur instinct, fait ce qu’elles aimaient et suivi les convictions qui étaient ancrées dans leur cœur. Son constat est intéressant, parce qu’il nous montre que personne ne peut prétendre réussir seul, mais que chacun bénéficie de l’aide d’au moins une ou plusieurs personnes. En d’autres termes, nous sommes tous plus ou moins dépendants les uns des autres.